La tentation de l’attestation BBio seule
Depuis l’entrée en vigueur de la RT 2012, plusieurs documents doivent être fournis aux mairies :
- Au moment du dépôt du PC, l’attestation de respect de la réglementation thermique, dans lequel est calculé le Bbio,
- A l’achèvement, une attestation de respect de la RT dans lequel est calculé le Cep (consommation d’énergie primaire) et la Tic (température intérieure conventionnelle).
- dossiers de plans,
- description précise de l'enveloppe du bâtiment, incluant notamment la définition détaillée des parois, des menuiseries, du traitement des ponts thermiques,
- description précise des systèmes énergétiques choisis (chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation, éclairage dans certains cas...).
Pour faire des économies, la tentation est forte de ne demander qu’une étude thermique portant sur le Bbio.
Un risque important sur l’atteinte du résultat
Pour autant, cela semble risqué, et voici pourquoi :
- Le calcul de la Tic dépend quasi-exclusivement des caractéristiques du bâti : que pourrait-on faire si, à l’achèvement, on se retrouvait avec une valeur non conforme ? Irait-on modifier l’isolation ? Changer les menuiseries ? Revoir les protections solaires, avec tous les risques que cela comporte en termes de ponts thermiques ?
- Sur de nombreux retours d’expérience, on a fait le constat que même si le Bbio est respecté (ce qui par définition limite les besoins énergétiques), il arrive que le Cep ne le soit pas. A ce stade, même problème. Si à l’achèvement, on constate que tel plancher chauffant ne permet pas d’atteindre le Cep, ou que tel système thermique mis en place ne permet pas d’atteindre l’objectif, que fait-on ? Rappelons qu'à l'achèvement, un contrôleur indépendant doit venir sur place et vérifier la conformité de ce qui est installé par rapport à l'étude thermique.
C’est pourquoi il semble quasiment obligatoire de procéder, avant le dépôt du PC, à l’étude thermique comprenant, outre les éléments du bâti requis pour le Bbio, les systèmes thermiques envisagés afin d’éviter tout souci en aval.
Dernier point : en cas de non-respect de la réglementation thermique, c'est le maître d'ouvrage (le porteur du projet) qui est mis en cause, comme l'établit la note du Ministère de l'écologie sur ce sujet. Voilà pourquoi il vaut mieux chercher la qualité plutôt que le prix bas.
Dernier point : en cas de non-respect de la réglementation thermique, c'est le maître d'ouvrage (le porteur du projet) qui est mis en cause, comme l'établit la note du Ministère de l'écologie sur ce sujet. Voilà pourquoi il vaut mieux chercher la qualité plutôt que le prix bas.
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