Rechercher dans ce blog

lundi 25 juillet 2011

Bureautique : divisez par quatre (et plus) vos consommations

L'audit énergétique de vos outils bureautiques peut être l'occasion d'intéressants constats.
En voici quelques exemples concrets, mesurés avec un wattmètre Brennenstuhl PM240.

Consommation instantanée d'un ordinateur de bureau
  • configuration complète unité centrale + écran + enceintes (souris et clavier sans fil sur piles) : 120 W
  • unité centrale seule : 80 W
  • écran seul (LG Flatron) : 35 W
  • enceintes seules : 5 W
  • imprimante (HP Laserjet 1010) en mode inactive : 2 W
Consommation instantanée d'un ordinateur portable
  • ordinateur portable Fujitsu Lifebook série T (avec souris externe), équipé de HP externes Philips : 30 W
Conclusion immédiate : à condition de se contenter de l'écran du portable, la consommation est immédiatement divisée par quatre !

L'impact est renforcé en été : en effet, la chaleur dégagée par l'unité centrale nécessite (dans des bureaux) un refroidissement complémentaire pour maintenir un niveau de confort acceptable pour l'utilisateur. Certes, en hiver, la problématique est différente. Pourtant, la seule chaleur des employés des bureaux suffit souvent en tertiaire à les réchauffer en cours de journée.
Bureautique éteinte : que se passe t'il ?

Dans la plupart des cas, la consommation continue sur l'ordinateur de bureau :
- 5 W ordinateur éteint (soit 43 kWh par an)
- 2 W enceintes éteintes (soit 17 kWh par an)
- 0 W écran éteint (un bon point pour LG)
Au total, avec un équipement informatique éteint, mais non déconnecté, on dépense en pure perte 60 kWh par an, soit à 12 centimes du kWh, environ 7,20 € par poste fixe.


Sur l'ordinateur portable, en mode veille prolongée, la consommation passe à zéro.

Comment sourcer son matériel informatique

Il peut être utile d'effectuer une recherche sur le site Topten, mis en place avec le soutien du WWF et de l'association CLCV. Celui-ci donne la liste des matériels les moins énergivores.
Mais rien ne vaut naturellement des mesures in situ avec un wattmètre performant.
A noter qu'une recherche sur Google déclenche un appel de consommation instantané qui se repère aisément sur le wattmètre : +10 W (certes sur un délai très bref, mais tout de même).

vendredi 22 juillet 2011

Partenaires

Nouveaux sites web partenaires :
Tribords, l'annuaire qui ne vous mène pas en bateau
Tout Montpellier, l'annuaire de référence sur le Clapas

mercredi 20 juillet 2011

Baies coulissantes BBC : des solutions !

C'est souvent un casse-tête pour ceux qui veulent du BBC et de grandes baies vitrées : comment arriver à atteindre de bonnes performances thermiques avec des baies coulissantes ?
Aujourd'hui, plusieurs solutions existent.

L'idéal est constitué par les baies coulissantes à translation ou baies oscillo-coulissantes (un système proche des portes coulissantes de voitures), ou encore les baies coulissantes à levage.



Pour autant, on trouve maintenant des baies "classiques" aluminium dont les performances sont particulièrement élevées, tant sur leur Uw (coefficient de transmission thermique), avec des valeurs descendant jusqu'à 1,1 W/m².K (en triple vitrage, et 1,4 en double vitrage), que par leur performance au niveau étanchéité à l'air.
Sur ce dernier point (étanchéité à l'air), il faut chercher l'information au niveau des essais AEV (étanchéité à l'air, étanchéité à l'eau , tenue aux vents extrêmes). La meilleure étanchéité à l'air est atteinte avec A4 (la plus faible avec A1 ou non classée).

La liste ci-dessous n'est pas exhaustive , et a vocation a être complétée :

Il existe en effet d'autres marques, et d'autres solutions (PVC, bois). A suivre de près en attendant la mise en place de la RT2012 dans l'habitat individuel...

lundi 18 juillet 2011

Exposition au bruit : cartes du Gard et de l'Hérault

L'exposition au bruit par rapport aux infrastructures routières et aériennes se traduit par plusieurs conséquences :
  • le renforcement de l'isolement acoustique,
  • l'utilité de climatiser pendant l'été quand le bruit empêche le rafraîchissement par ouverture des fenêtres.

Afin de rendre lisible les contraintes qui s'appliquent à l'habitat, les Préfets ont l'obligation d'établir pour leur département un plan d'exposition au bruit (PEB).

La classe d'exposition BR1 correspond à une faible exposition au bruit. C'est notamment le cas de tous les bâtiments situés en dehors du périmètre du PEB.
La classe BR2 correspond à une zone où le bruit existe, et crée une contrainte thermique en été, sans nécessité de renforcer l'isolement acoustique.
La classe BR3 correspond à une zone bruyante qui imposera une contrainte thermique en été et un renforcement de l'isolement acoustique au delà des 30 db de la réglementation acoustique.

Les aéroports génèrent 4 zones de bruit A,B,C et D. Les bâtiments situés dans les zones allant de A à C sont en zone BR3, ceux de D en BR2.

Vous trouverez ci-dessous les cartes et le détail des infrastructures :

vendredi 15 juillet 2011

Certification Rénovation Energétique pour Renotics

Renotics, par l'intermédiaire de son fondateur Jean-Pascal SCHAEFER, a obtenu la certification d'Expert en Rénovation Energétique (ERE) décernée par l'institut Icert le 11 juillet 2011.

Renotics apparaît sur les pages web des ERE d'Icert et de Promotelec.

Icert bénéficie d'une accréditation Cofrac (voir ici la fiche d'accréditation).

La certification ERE a été obtenue pour les 2 méthodes existantes dans le domaine de la rénovation énergétique :
- 3CL (Calcul Consommations Conventionnelles des Logements), méthode de calcul utilisée notamment pour les diagnostics de performance énergétique (DPE), et qui est basée sur les consommations conventionnelles sur 3 postes (chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire) ;
- Th-C-E-ex (Th pour thermique, C pour Consommations, E pour le calcul de la température d'été, ex pour bâtiments existants), méthode de calcul utilisée notamment pour les eco-prêts à taux zéro, les labels réglementaires (HPE et BBC Effinergie Rénovation), et qui est basée sur les consommations conventionnelles sur 5 postes (chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, éclairage et ventilation).




Pour toute la France, seule une centaine de Bureaux d'Etudes Thermiques détiennent à ce jour la certification Th-C-E-ex, qui est demandée notamment pour l'attribution des labels Promotelec Rénovation Energétique.
Cette méthode réglementaire est la déclinaison à la rénovation de la méthode Th-C-E, utilisée pour les bâtiments neufs.

Nous vous invitons à consulter également le magazine de Promotelec, fil pilote, qui présente dans le numéro joint les Experts en Rénovation Energétique.

mardi 5 juillet 2011

Eco-PTZ : osez le photovoltaïque !

Le photovoltaïque et l'éco-PTZ

Le photovoltaïque semble être le grand oublié du dispositif éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ).
Ainsi, il ne fait pas partie de la liste des travaux éligibles aux bouquets simples (deux travaux, 20 000 € de plafond) ou aux bouquets complexes (trois travaux et plus, 30 000 € de plafond).

En revanche, il peut faire partie ou constituer à lui seul une opération permettant d'atteindre une performance énergétique globale (pas de fixation de quantité de travaux, pour 30 000 € de plafond). Cette mesure fait également partie du dispositif eco-PTZ.
La possibilité de recourir à du photovoltaïque dans ce cadre apparaît à la page 23 de l'instruction du 30 juillet 2009 du Bulletin Officiel des Impôts. Cette formule s'applique sur les seuls bâtiments dont la date d'achèvement est postérieure au 1er janvier 1948.


Cette performance est atteinte dans les conditions suivantes (valeurs à moduler selon l'altitude et le climat) :
  • si la consommation conventionnelle du logement avant travaux est supérieure ou égale à 180 kWh d'énergie primaire par m² par an, la nouvelle performance doit être inférieure à 150 kWh par m² par an.
  • si la consommation conventionnelle du logement avant travaux est inférieure à 180 kWh par m² par an, la nouvelle performance doit être inférieure à 80 kWh par m² par an.
Le calcul de la performance avant et après travaux doit être réalisé par un bureau d'étude thermiques (tel que Renotics) selon la méthode TH-C-E ex (méthode de calcul conventionnelle prenant en compte les postes de chauffage, de refroidissement, d'eau chaude sanitaire, d'auxiliaires et d'éclairage).
Cette méthode de calcul permet, dans la simulation de l'énergie primaire, de multiplier par 2,58 la valeur de la production photovoltaïque, ce qui rend l'atteinte de la performance globale assez aisée (pour les labels BBC, la prise en compte du photovoltaïque est limitée, mais ce n'est pas applicable à ce cas).
Attention : la méthode de calcul est différente de celle qui est utilisée pour l'étiquette énergie utilisée dans le cadre du Diagnostic de Performance Energétique (DPE).
Les frais d'étude peuvent être pris en charge dans le cadre de l'éco-PTZ.

Quels autres modes de financement utiliser ?

A noter que, si le choix de l'éco-PTZ est fait, il ne sera pas cumulable avec le crédit d'impôt. En revanche, il est tout à fait possible d'utiliser l'éco-PTZ pour le photovoltaïque et le crédit d'impôt pour l'isolation.

A noter que dans les bâtiments résidentiels collectifs, grâce à la nouvelle fiche d'opération (dispositif des certificats d'économie d'énergie) "Rénovation globale d'un bâtiment résidentiel", on peut aussi mettre en oeuvre du photovoltaïque pour atteindre l'objectif.